Congrès IHAF 2021
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Jeudi 21 octobre

« Mes habits laïcs font tomber une barrière » : habit religieux et sécularisation au Québec durant la Révolution tranquille

Communication individuelle, Jeudi 21 octobre

Emmanuel Bernier, Université Laval

Durant les années 1960, l’État québécois prend à sa charge plusieurs services qui étaient auparavant assurés par l’Église catholique. On voit alors plusieurs religieuses oeuvrant en milieu scolaire troquer l’habit monastique pour la jupe et le chemisier, et des prêtres assurant la pastorale hospitalière laisser le col romain au vestiaire. Les décisions à l’origine de ce changement découlent beaucoup plus des autorités ecclésiastiques et de membres du clergé que de l’État provincial. Le décret Perfectae Caritatis ratifié par le pape Paul VI en 1965 demande en effet que l’habit religieux soit « approprié aux exigences de temps et de lieux ainsi qu’aux besoins de l’apostolat ». Même s’il continue à être considéré comme un « signe de consécration » (Perfectae Caritatis), l’habit religieux est désormais vu par ceux et celles qui le portent comme une barrière empêchant un authentique dialogue avec les laïcs, à un moment où l’Église catholique vit une « crise de crédibilité » (Lemieux et Montminy, 2000) sans précédent au Québec. À l’aide d’un florilège de témoignages de religieux et de laïcs diffusés dans la presse écrite de 1960 à 1975, mais aussi d’articles tirés de revues comme La vie des communautés religieuses, nous tenterons de voir comment l’abandon du costume est perçu à la fois au sein du clergé que du laïcat.

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La mission du diocèse de Nicolet au Brésil : d’un certain intérêt à une indifférence certaine

Communication individuelle, Jeudi 21 octobre

Pierre-Louis Mongrain, Université Laval

Au début du mois de juin, dans le diocèse de Nicolet, se tient encore une quête annuelle spécialement commandée pour la Mission du Brésil. Or, derrière ce nom résonnent aujourd’hui les affres de l’oubli. En effet, ils sont bien peu de nos jours, dans le diocèse de Nicolet ou ailleurs, à connaître cette Mission.

Nous sommes bien loin de la messe-événement du 3 juillet 1955, veille du départ des trois premiers prêtres missionnaires nicolétains pour le Brésil, à laquelle assistent une centaine de prêtres, un grand nombre de religieux et de religieuses et une foule innombrable de fidèles. Le fort intérêt des débuts laisse place à une sorte d’indifférence qui plonge la Mission dans différentes difficultés. En 1996, un prêtre lance un cri d’alarme en prévenant de la mort lente, mais certaine, de la Mission et presse quiconque d’en faire l’histoire. Qu’en est-il aujourd’hui ? Que reste-t-il de cette Mission ? Est-il possible d’en déceler des causes, des échos, des traces ? Peut-on déterminer sa portée, ses succès, ses échecs ?

Certes, l’histoire de cette mission – et de toutes les missions Fidei Donum québécoises – reste à faire. Dans cette présentation, nous proposons de mettre en lumière un événement oublié – mais qui mérite attention – de notre histoire religieuse. Nous discuterons des causes de la Mission avant d’en aborder les grandes lignes, en mettant l’accent sur les événements qui en ont marqué l’évolution.

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Pour nous joindre

INSTITUT D'HISTOIRE DE L'AMÉRIQUE FRANÇAISE
ihaf@ihaf.qc.ca — https://congresihaf2021.cieq.ca
Twitter : @IHAF_RHAF
Département d’histoire, Université de Montréal
C.P. 6128, succursale Centre-ville
Montréal, QC, H3C 3J7, Canada

ÉQUIPE DU CIEQ

Tomy Grenier, Jean-François Hardy et Émilie Lapierre Pintal