Congrès IHAF 2021
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Séance 8

L’autre fort William Henry, le siège de 1696 et la guerre de la Ligue d’Augsbourg

12H30-14H30, Séance 8, Vendredi 29 octobre

Louis Lalancette, candidat au doctorat, Université Laval

Quand on évoque le siège de William Henry, on pense d’abord à celui de l’été 1757 qui s’est déroulé au sud du lac George. La prise du fort William Henry qui contrôle l’embouchure de la rivière Kennebec par d’Iberville en 1696 est un évènement qui est tombé dans l’oubli, victime de la renommée du siège de 1757. Pourtant, la destruction du fort est un moment tournant de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697). Le phénomène d’un événement historique qui en efface un autre n’est pas nouveau, mais il nous amène à nous questionner sur le processus du développement des sujets de recherche en histoire. Pourquoi certains sont-ils délaissés au fil du temps? Comment les ramener à l’avant-plan et renouveler leur pertinence? Cette communication souhaite rappeler l’importance du premier affrontement franco-anglais d’Amérique du Nord. Le fait d’étudier un événement comme celui-ci ainsi que ses acteurs largement oubliés permet à l’historien d’avoir un regard sans a priori sur un univers nouveau. L’étude de la guerre de la Ligue d’Augsbourg dévoilera aux chercheurs des pistes de recherches stimulantes et inédites capables de rivaliser avec les études de la guerre de Sept Ans, qui fait trop souvent de l’ombre aux autres conflits coloniaux.

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Rapporter l’événement : le siège du fort William-Henry vu par les gazettes européennes

12H30-14H30, Séance 8, Vendredi 29 octobre

Jacinthe De Montigny, candidate au doctorat, Université du Québec à Trois-Rivières et Sorbonne Université

Le début de la guerre de Sept Ans n’est pas victorieux pour la Grande-Bretagne qui cumule les défaites. Depuis le début des hostilités en Amérique du Nord, les gazettes européennes se font le relais des demandes incessantes des colons américains pour que la Couronne anglaise intervienne pour assurer la protection des Treize colonies face aux attaques incessantes perpétrées par les colons français et leurs alliés amérindiens. En 1757, la victoire du siège du Fort William Henry par les Français et le massacre des troupes anglaises par les Amérindiens contribuent à démontrer la menace d’invasion qui plane sur les colonies nord-américaines. Alors que pour les Français, il s’agit d’une importante victoire sur leurs opposants dans la vallée de l’Ohio. Dans la présente communication, nous interrogerons les gazettes européennes de langue française (Gazette d’Amsterdam, Gazette de France, Gazette de Leyde et Gazette d’Utrecht) et de langue anglaise (The London Gazette, The London Evening Post et The Whitehall Evening Post) pour comprendre comment le siège du Fort William Henry est présenté aux Européens. Le but est d’analyser cette bataille pour comprendre comment un événement précis peut à la fois servir d’outils de propagande ou simplement d’informations selon le pays qui publie la nouvelle.

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Le siège de William Henry raconté par son premier acteur : le journal du siège de l’ingénieur Desandrouins

12H30-14H30, Séance 8, Vendredi 29 octobre

Michel Thévenin, candidat au doctorat, Université Laval

La guerre de siège était, aux XVIIe et XVIIIe siècles, considérée comme la partie « scientifique » de l’art militaire, mobilisant le savoir-faire technique et scientifique d’acteurs particuliers, les ingénieurs militaires. S’ils étaient moins nombreux qu’en Europe, les ingénieurs présents au sein des forces françaises en Nouvelle-France ont tout de même eu un rôle important lors des sièges menés en Amérique lors de la guerre de Sept Ans. Certains de ces ingénieurs ont laissé des témoignages écrits de leurs actions lors de ces sièges. Il existe ainsi un journal du siège du Fort William Henry de l’été 1757 de la main de l’ingénieur Jean-Nicolas Desandrouins, chargé de la réalisation de ce siège. De cet événement majeur du coneit en Amérique du Nord, on retient principalement le massacre d’une partie de la garnison britannique par les Autochtones alliés aux Français. Pourtant, les événements précédant le massacre donnent à voir l’une des plus considérables opérations militaires menées jusque-là en Nouvelle-France.

Je propose dans cette communication de revenir sur le siège de ce fort en analysant le journal de l’ingénieur Desandrouins, et d’ainsi revisiter cet événement par le regard d’un de ses acteurs privilégiés.

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« [L]a cruelle nouvelle » : les coulisses du renseignement militaire français dans la prise du fort William Henry

12H30-14H30, Séance 8, Vendredi 29 octobre
Joseph Gagné, postdoctorant, Université de Windsor

Alors que Montcalm et son armée mènent l’assaut contre le Fort William Henry sur les berges du lac George en 1757, le marquis ne peut pas compter que sur ses canons. Pour mener à bien son siège, il doit également se tenir informé sur l’état de son adversaire et de tout renfort possible. Cette communication se penche donc sur un élément de la logistique militaire sous-représenté dans l’historiographie de la guerre de Sept Ans : le renseignement. À l’avant-plan de cette quête d’informations sur William Henry se trouvent les relations franco-autochtones tendues. L’état-major français admet avec une certaine réticence être dépendant des chefs de guerre pour leur fournir leur renseignement principal. L’exemple le mieux connu est l’interception par un guerrier de « la cruelle nouvelle » devant informer le lieutenant-colonel George Monro de l’incapacité du général Webb à secourir le Fort William Henry. Par cette anecdote seule, d’abord immortalisée par le roman Le Dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper et ensuite par ses nombreuses adaptations au cinéma, la mémoire collective retient une image simplifiée qui cache un monde beaucoup plus complexe et fascinant où la variété d’activités de renseignement aurait mérité autant d’attention du monde littéraire.

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SÉANCE 9 – Les faces cachées de l’événement : le(s) siège(s) de William-Henry

12H30-14H30, Présentation de la séance, Séance 8, Vendredi 29 octobre

Présidence: Alain Laberge, Université Laval

 

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Pour nous joindre

INSTITUT D'HISTOIRE DE L'AMÉRIQUE FRANÇAISE
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Twitter : @IHAF_RHAF
Département d’histoire, Université de Montréal
C.P. 6128, succursale Centre-ville
Montréal, QC, H3C 3J7, Canada

ÉQUIPE DU CIEQ

Tomy Grenier, Jean-François Hardy et Émilie Lapierre Pintal