Marie-Eve Harton, Université du Québec à Trois-Rivières

Tout chercheur qui entend lier « l’événement » et les processus migratoires doit pouvoir scruter de manière fine les eux des migrants (immigrants et émigrants d’un lieu donné) et les contingents des personnes qui, pour un temps donné, ont été sédentaires. Il est maintenant admis qu’une simple analyse des soldes migratoires laisse dans l’ombre la grande mobilité des populations des 19e et 20e siècles et, de surcroît, les faits marquants et les circonstances qui ont incité les hommes et les femmes à migrer ou à ne pas le faire. Cette communication vise à présenter les profils sociodémographiques des populations régionales au Québec au tournant du XXe siècle sur le plan de la mobilité et de la sédentarité en tirant profit de l’Infrastructure intégrée des microdonnées historiques de la population du Québec (IMPQ).