Alain Roy, Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal
Les sociétés historiques ont contribué, depuis le XIXe siècle, à la valorisation du passé. Elles le font encore aujourd’hui. Depuis, leurs actions se sont diversifiées. À ces dernières se sont ajoutées, dans la seconde moitié du XXe siècle, des associations de citoyens, qui se sont d’abord distinguées par une action militante pour la sauvegarde du patrimoine. Aujourd’hui, les deux groupes de citoyens participent assurément d’un même intérêt pour actualiser le passé dans la culture vivante de nos communautés. Leur contribution à la mémoire se manifeste par leur engagement à défendre les archives, à faire connaître l’histoire locale et à préserver le patrimoine. Il s’agit, assurément, d’un fait culturel significatif. Cette séance souhaite, à partir des premières démarches d’un projet de recherche mené par une équipe du Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal (LHPM) de l’UQAM, proposer un certain nombre de réflexions et quelques pistes de recherche.