Martin Drouin, Université du Québec à Montréal et Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal

« On ne peut parler du milieu du patrimoine sans mentionner les centaines de regroupements locaux, dont le rayonnement territorial est circonscrit mais qui assurent la permanence au front […]. Ils sont parfois constitués au moment d’une crise et dissous quand celle-ci se résorbe, mais, éphémères ou permanents, ce sont les sentinelles du patrimoine », pouvait-on lire dans le Rapport Arpin, Notre patrimoine, un présent du passé, présenté en 2000. En regardant seulement du côté de la Fédération Histoire Québec (FHQ), fondée en 1965, les chiffres impressionnent. En effet, l’organisme réunit 230 sociétés d’histoire, de généalogie, de patrimoine. On compte également un bon nombre d’associations citoyennes locales qui n’en sont pas membres mais qui se dédient ou agissent dans le champ du patrimoine. Au-delà de ce constat et de ces quelques chiffres, notre connaissance du monde associatif est encore extrêmement lacunaire. Cette communication propose, à partir d’un terrain mené en collaboration entre la FHQ et le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal sur le territoire de l’île de Montréal, d’explorer la diversité des activités menés par les sociétés d’histoire.